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Jesuisfreelance.com, le livre de Dominique Dufour

Il y a quelques mois, oui le temps passe vite, j’ai été contactée par Dominique du Blog du Freelance car il souhaitait me poser quelques questions pour son prochain livre. Etant donné que je connais Dominique depuis quelques temps maintenant et qu’il nous a beaucoup aidé à relayer l’aventure Buzz Trotter, c’était avec grand plaisir que j’ai répondu à ses questions concernant les freelances et les réseaux sociaux. Aujourd’hui (enfin j’avoue ça fait quelques semaines maintenant, mais j’ai de bonnes excuses), j’ai reçu son livre “Jesuisfreelance.com, développer son activité grâce aux réseaux sociaux” et j’ai pris le temps de le lire, oui oui.

Véritable guide pour les freelances, Dominique retrace, à travers des témoignages et des astuces concrètes, les moyens de développer son activité, sa notoriété et ses contacts grâce aux différents réseaux sociaux qui nous entourent. Il n’y avait pas de livres spécialement destinés aux freelances sur ce sujet et maintenant c’est chose faite ! Le plus intéressant pour moi sont les témoignages que j’ai toujours plaisir à lire (surtout quand il y a des personnes qu’on connait dedans…), cela permet de comprendre concrètement l’usage qu’en font ces personnes.

Pour Buzz Trotter, Dominique nous a posé des questions concernant l’utilisation des réseaux dans notre périple. Ceux-ci avaient été d’une grande utilité pour rester en contact avec vous, avec nos clients mais aussi pour créer une communauté (400 personnes sur Facebook et 330 sur Twitter mine de rien, merci à vous). Mais je vous laisse le soin de lire les témoignages qui ponctuent le livre de Dominique Dufour, sinon ce n’est pas drôle ;)

Dominique est en tout cas très bien placé pour cerner les attentes des freelances grâce aux blogs qu’il développe depuis plusieurs années maintenant, et notamment le Blog du Freelance. J’espère donc que vous aurez autant de plaisir que moi à lire son livre et à l’annoter pour garder en mémoire les moyens à mettre en place pour développer son activité.

Date de parution : 29 mars 2013// Prix : 18 euros // Nombre de pages : 240

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Rencontres

Je voyage au Japon et je blogue #rencontre

Aala avait pris contact avec nous quelques semaines avant notre départ au Japon pour nous dire qu’il était dans le coin et que ce serait l’occasion de se rencontrer. Malheureusement, nos plannings différents avait fait à l’époque que nous n’avions pas pu nous rencontrer… En tout cas, ce blogueur voyageur nous a expliqué ce qu’il faisait là bas et comment se passait sa vie au pays du soleil levant.

Je vis au Japon depuis Mai 2011, j’y voyage et je prends même le temps d’y bloguer à propos de mon périple sur place. Le 6 mai 2011, j’arrivais au pays au Japon pour la première fois de ma vie. Le 22 février 2012, je lançais un blog pour la première fois de ma vie. Quelques mois plus tard je gagnais mes premiers euros grâce à ce blog, pour la première fois de ma vie. Voici donc mon récit de blogueur voyageur au Japon.

Je blogue au Japon : pourquoi ?
Comme beaucoup de gens, je me suis rendu au Japon. Comme certains d’entre eux, je l’ai fais dans le cadre d’un Permis Vacances Travail d’une année. Comme beaucoup d’entre eux j’ai lancé un blog dédié à mon voyage. Mais comme peu d’entre eux, je l‘ai fait de manière professionnelle. Mon blog de voyage au Japon, c’est mon tout premier blog, tout format confondu, c’est mon bébé et ma fierté. Je l’ai lancé  avec pour objectif de partager mes expériences sur place.
Lorsque j’ai voulu préparer mon voyage au pays du soleil levant, je me suis vite rendu compte qu’il existait de très nombreux blogs sur le Japon. Mais je me suis aussi rendu compte que tous étaient dédiés à raconter le quotidien de ces voyageurs dans l’archipel nippon. Ces blogs ne contenaient malheureusement rien de plus que des récits, souvent très courts, sur des voyages au Japon. La majorité étaient vite abandonnés après quelques semaines.

J’ai donc décidé de lancer le mien avec pour but de partager mes expériences, des bons plans, des conseils, des réflexions, des portraits de japonais et bien plus encore. J’ai lancé un blog assez complet : le blog d’un voyageur lambda au Japon. Et dès le lancement ce fût le succès, pour de multiples raisons.
Mais ce partage n’était pas la seule raison du lancement de ce blog. J’avais une autre idée en tête. En effet, à compter du 1er janvier 2015, je compte réaliser un tour du Japon à pieds d’une durée minimum d’une année. C’est dans ce cadre que j’ai lancé mon blog. Je désire le faire connaitre et reconnaitre afin d’attirer des sponsors pour lancer ce projet de voyage atypique.

Je voyage et je blogue et j’y arrive, mais le format a changé

Depuis que je suis au Japon, donc, je blogue sur mon périple sur place, mon quotidien, mes réflexions, mes envies, mes coups de cœurs ou même mes coups de gueules. J’aime cela car ça me permet de m’exprimer, d’échanger et de partager. Cela me permet de rencontrer des personnes. J’ai fais beaucoup de rencontres grâce à mon blog.
Depuis que je blogue, j’arrive à combiner voyager et partager mes expériences sur le net. Mais depuis que je fais cela, je me suis rendu compte d’une chose : je voyage plus pour bloguer que pour voyager. En effet, bloguer c’est bien, c’est sympa, c’est enrichissant, mais cela a des revers à la médaille. Lorsque je vais faire un trip, je vais sans cesse penser à l’angle d’écriture de l’article sur ce trip, je vais penser aux photos que je dois prendre … Je pense donc moins à mes propres voyages.

Mais bon, j’ai un but, un projet et je le fais volontiers pour soutenir ce dernier. Je veux réussir mon projet de tour du Japon à pieds et pour se faire, je vais continuer à travailler dur sur mon blog en essayant de combiner au mieux voyager et bloguer. Parfois, ce que je fais c’est que je déconnecte totalement de mon blog pour quelques jours et je profite de me trips. Sans cela je pense que je serais déçu.
En résumé, bloguer et voyager c’est faisable, c’est enrichissant mais cela change la façon dont on voyage et c’est un facteur à prendre en compte.

N’hésitez pas à vous rendre sur le blog d’Aala si vous avez des questions sur le Japon, il a l’air calé :)

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Nos actions en cours Rencontres

Un jeune bordelais part à l’aventure, suivez-le !

Vous vous souvenez certainement du concours qu’il y avait eu, en 2009, permettant de décrocher le meilleur job au monde ? Un heureux élu avait alors réussi à obtenir ce boulot près de la barrière de corail en Australie ! Cette année, un autre type de concours est mis en place “Biggest Baddest Bucket List Challenge”. Le principe est simple, il suffit de poster une vidéo pour présenter sa ville et celui qui remporte le concours part gratuitement pendant 6 mois à travers le monde et revient avec en plus un chèque de 50 000 dollars.

C’est un étudiant de l’ISEG Bordeaux qui a décidé de participer à ce concours en présentant notre jolie ville. Si vous voulez suivre son aventure et voir sa vidéo, c’est par ici :
Cliquez sur ce lien pour voir la vidéo faite par Sébastien Fontenay
Je laisse la parole à Sébastien qui nous explique son parcours et son projet :

Depuis des années, j’ai toujours eu le désir de partir à l’aventure. Peut-être grâce à mon grand-père qui me racontait ses voyages avec passion (il faisait parti d’une asso, et partait en Afrique et Asie pour apprendre aux locaux de nouvelles techniques d’agriculture) ou bien seulement cette passion pour les langues étrangères. Mais depuis mon premier ‘vrai’ voyage à l’âge de 18 ans pendant 7-8 mois en Australie, tout seul, comme un grand, j’ai cette envie de partir pour quelques années visiter le monde ! Les études que j’ai pu réaliser en communication m’ont permise d’avoir une nouvelle vision de la chose. Je ne sais pas encore tout à fait ce que je pourrai proposer mais je souhaite réaliser un tour du monde sur une période de 4-5 ans afin d’être réellement immergé dans les cultures locales et créer des actions participatives que ce soit pour les autochtones ou les internautes. Pour l’instant, les offres seraient du contenu pour les particulier en partenariat avec les locaux ou de l’aide pour l’implantation de structures à l’étranger pour les professionnels.

Le tour du monde serait collaboratif dans les sens ou les internautes pourront m’aider à avancer grâce au crowdfunding ou crowdsourcing (aide financière, technologique, humaine -> réseau) et les locaux participeront à la création de contenu (n’ayant pas d’expertise dans la vidéo/photo ou autres!). J’ai effectué le premier pas depuis quelques jours, en postant une vidéo sur la ville de Bordeaux pour un concours international : le Biggest Baddest Bucketlist challenge! Cette vidéo peut me permettre de gagner un tour du monde durant 6 mois tous frais payés par la marque organisatrice, mais elle est surtout le premier contenu que je pourrais partager pour la communication de mon projet : Globerocker ! En espérant que certains aimeront le concept, parce que je pense que j’aurai besoin de l’aide de tous que ce soit pour affiner mon projet ou pour le réaliser !

Alors si vous voulez lui donner un coup de pouce, n’hésitez pas à le contacter ou à nous envoyer un petit mail que nous lui relayerons avec plaisir ! De notre côté, nous suivrons les premiers pas de Sébastien en tant que digital nomad :)

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Nos actions en cours Rencontres

Tour de France du Télétravail, 1er pas vers le nomadisme

Le 30 octobre dernier a débuté le Tour de France du Télétravail, une initiative prise par plusieurs acteurs du monde du télétravail ou du coworking : ZeVillage, Néo-nomade, OpenScop et LBMG Worklabs.

Comment convaincre les salariés et surtout les entreprises de se lancer dans l’aventure du télétravail ? C’est bien la question qui est soulevée pendant les 11 jours du tour de France. 11 jours c’est 11 villes différentes pour vous permettre de venir à des conférences, tiers-lieux éphémères, des tables rondes ou tout simplement pour échanger avec des personnes qui ont déjà franchi le cap du télétravail.

Nous vous l’avions dit dans un précédent article, le télétravail peut être un premier pas vers le nomadisme ! Que vous soyez salarié ou déjà indépendant, le télétravail vous permet d’être autonome par rapport à votre lieu de travail, ainsi que vous soyez en France ou à l’autre bout de la planète finalement c’est pareil (bon avec une organisation adéquate comme vous l’avez vu sur Buzz Trotter !). Dans tous les cas, c’est là dessus que nous essaierons de débattre si nous nous croisons à Toulouse le 27 novembre prochain.

Rappel des dates et lieux : Du 30 octobre au 18 décembre 2012 à Paris, Strasbourg, Lyon, Saint-Étienne, Marseille, Toulouse, Rennes, Angers, Alençon, Compiègne et Marne-la-Vallée.

On se retrouve le 27 novembre à Toulouse !

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Rencontres

Rencontre avec Simon, entrepreneur nomade en Asie

1) Salut Simon, peux-tu te présenter ? Dis nous ce que tu fais dans la vie.
Salut Julie,
Tout d’abord félicitations pour ton excellent blog !
Je m’appelle Simon Legouge, j’ai 25 ans, je suis né en région parisienne et je travaille dans le web en tant que free-lance depuis 2 ans. Après 2 années de fac d’éco à Paris 1, je suis parti à Toulouse faire 3 années à l’ESC (1 semestre en Inde et 1 semestre à Barcelone). Ensuite, j’ai fait un stage de 6 mois à Malte dans le secteur du poker en ligne et comme j’ai adoré la vie là-bas, je m’y suis installé pendant 2 ans et demi. J’ai commencé à gagner mes premiers revenus grâce à mon blog poker et depuis je développe une centaine de sites (voyages et forex principalement). Actuellement on travaille avec ma copine sur un site de locations de vacances à Malte LocationMalte.com

2) Qu’est-ce qui t’as décidé à quitter la France et pourquoi ?
Je ne suis pas un grand fan de Paris, je trouve que la vie y est bien trop chère et les gens tirent toujours la gueule. Travaillant à mon compte, je n’avais donc aucune raison de travailler sur Paris et de lâcher 1 000€ dans mon loyer alors j’ai opté, dans un premier temps, pour le soleil maltais… Puis après avoir bien fait le tour de l’île (3 ans pour 20 kilomètres de diamètre c’est vite vu), nous avons décidé de partir en Asie du Sud-Est avec ma copine qui elle aussi avait envie de voyager.

3) Comment sont organisées tes journées travail ? Comment fonctionnes-tu pour rester motivé ?
C’est tout ou rien, soit je voyage et je travaille très peu (réponse à mes mails tout de même), soit je me pose à un endroit pour quelques semaines et là je fais des grosses journées. En ce moment je suis à Bali dans la ville d’Ubud, on a une chambre à 18€ la nuit tout confort, une grande terrasse et une grande table pour bosser en extérieur avec un Wifi top. Un réveil naturel à 6 heures du mat’ (les poules et le soleil) pour commencer la journée, le resto de l’hôtel à 1€ le Nasi Goreng et 50 centimes le café et on enchaîne jusqu’à 21 heures voir minuit parfois.

4) Quels sont tes outils de prédilection pour travailler à distance ?
Skype pour les contacts business, amis et famille, Facebook pour les photos, Twitter pour l’info. J’adore le SEO j’ai donc une panoplie de bons outils que j’utilise quotidiennement comme Ahrefs.

Concernant mon matos, je suis un Apple addict (Steve Jobs forever) j’ai un macbookpro 15′, un ipad 1 pour la lecture et les jeux lors des longs voyages et un iphone 4 avec une puce locale 3G (50 centimes la carte SIM en Indonésie !)

5) Quels conseils donnerais-tu à un futur entrepreneur nomade ?
Partez ! La France bat de l’aile et il y a tellement de choses et de gens à découvrir en voyageant. Choisissez un pays où le coût de la vie est nettement plus faible, assez développé tout de même pour avoir une bonne connexion haut débit. Je vous recommande la Thaïlande et l’Indonésie où la qualité de vie est vraiment excellente. Pour finir je vous conseille un excellent livre qui donne envie de se mettre à son compte et de partir : “The toilet paper entrepreneur” de Mike Michalowicz.

 

Merci à Simon et à sa copine Cynthia, deux jeunes entrepreneurs nomades sur les routes d’Asie !