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Rencontre avec Eric de etudier-voyager.fr

Parce que nous sommes contents que de plus en plus de sites fleurissent sur la vie de travailleur nomade, aujourd’hui je vous propose de découvrir Etudier-Voyager.fr, un site créé par un étudiant nomade. Le nomadisme ça coule dans les veines des plus jeunes aussi et ce site permet aux étudiants (mais pas que) de découvrir des astuces, des offres d’emplois et des témoignages…

Rencontre avec Eric, le créateur du site

1) Qu’est-ce qui t’as donné l’idée/l’envie d’associer les voyages et le travail ?

Je suis parti en Erasmus en Italie lors de ma troisième année à l’université comme de très nombreux étudiants européens. C’est ce qui m’a donné envie de continuer à voyager.

Pourtant, c’est une première expérience de travail à l’étranger qui m’a réellement poussé à m’investir là-dedans. Je suis parti 6 mois au Brésil à la fin de mon Master et j’ai été vraiment plongé dans l’univers de travail du pays. Cette expérience m’a énormément apporté sur tous les plans.

Vivre et travailler dans un pays avec des locaux est très formateur et m’a permis de me créer des opportunités et m’a poussé à aller plus loin dans ma démarche…

2) Quel est ton objectif à long terme ? Trouver un métier qui te permet de rester nomade ?

Exactement. A l’heure actuelle il est possible de travailler 100% à partir de son ordinateur. Vous le démontrez d’ailleurs avec Buzz Trotter. Je pense que les voyages apportent des opportunités et que c’est quelque chose d’important que beaucoup de jeunes négligent encore.

Mon objectif à long terme est donc de voyager jusqu’à trouver l’opportunité qui me permette de travailler et de voyager le plus souvent possible. Je pense simplement que ce n’est pas en restant chez soi que l’on trouve ce pour quoi on est fait et ce que l’on veut. Alors même si ce n’est pas à l’autre bout du monde, je pense qu’il est important de voyager et de communiquer sur ce sujet. C’est pourquoi j’ai créé Etudier-Voyager.fr

3) On voit de plus en plus d’étudiants qui partent à l’étranger, penses-tu que la vie de travailleur nomade intéresse de plus en plus de jeunes ?

Non. Honnêtement je ne pense pas que le concept de « Travailleur nomade » attire vraiment beaucoup de gens. Partir étudier ou travailler à l’étranger est à la portée de n’importe quel étudiant et pourtant la proportion d’étudiants qui partent est encore faible.

De plus, ceux qui partent à l’étranger sont pour la plupart des étudiants Erasmus ou d’autres programmes universitaires ou encore, des stagiaires. Peu d’entre eux restent dans ces pays après leurs études. Etudier ou travailler à l’étranger est davantage vu comme un moyen d’étoffer son CV qu’autre chose.

Je pense que travailler à l’étranger tout en voyageant régulièrement demande une certaine mentalité et que cela n’est pas fait pour tout le monde, et puis, si quelqu’un trouve son bonheur à l’étranger, pourquoi continuerait-il à voyager ?

Le problème c’est surtout le manque d’informations sur l’expatriation, la vie d’un travailleur français à l’étranger,…etc. Il est parfois difficile d’avoir des réponses sur certains sujets et c’est pourquoi j’essaie de répondre à quelques unes de ces questions sur Etudier-Voyager.fr grâce à mes expériences personnelles et mes recherches.

 

Créé en 2011 par un étudiant nomade, Etudier-Voyager est un projet sur le long terme visant à informer les gens sur la vie à l’étranger, le travail à l’étranger et les conditions et modalités de l’expatriation en général.

Ce site est partagé en plusieurs catégories distinctes permettant au lecteur de retrouver facilement des informations sur la destination de son choix. Avec environ un article publié par jour, Etudier-Voyager s’efforce de constituer une base de données sur l’expatriation pour chaque pays.

Pas seulement créé pour les étudiants, Etudier-Voyager traite tous les sujets de l’expatriation avec des sections comprenant des articles sur comment entreprendre à l’étranger ou encore des offres d’emploi à l’étranger pour francophones.

Etudier-Voyager vous offre également l’opportunité de faire partager vos expériences en remplissant un formulaire de témoignage pour vous donner la possibilité de communiquer sur vos voyages.

Si vous êtes intéressé par la vie d’expatrié, visitez Etudier-Voyager pour apprendre comment s’expatrier à l’étranger.

 

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Outils et astuces de technomades

Travailler et voyager ? Oui c’est possible… Le bilan

L’aéroport Charles de Gaulle, l’organisation “à la française” des files d’attente anarchiques pour les passeports, une personne qui demande “elle est où la file pour les handicapés” et le policier qui répond “je sais pas”… C’est sûr nous sommes bien en France :)

Et puis, le plateau de fromages servit avec le sourire, la chaleur des gens qu’on aime, les paysages si familiers, le sourire en voyant qu’on peut changer enfin de vêtements, le plaisir de découvrir la tonne de courrier (ou pas), retrouver ses affaires, se rendre compte que finalement on a besoin de peu de choses pour être heureux, voir sa maman avec une larme à l’oeil, se dire qu’on a encore 1000 projets.

Et puis penser à tous ceux qu’on a rencontrés, tous ceux qui ont fait que notre voyage a été magique, penser aux paysages si beaux, aux sourires si sincères, se dire qu’on a un monde vraiment beau, que c’est dommage ceux qui n’aiment pas voyager, se dire qu’on est bien différent quand on voit ce qu’il y a à l’extérieur de notre pays, de nos repères.

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Et puis travailler dans un hôtel, affalé sur le lit, sur une table face à la piscine, dans un aéroport, pester contre la connexion internet, gérer les coupures de courant, apprécier d’avoir des clients qui s’adaptent à nos conditions, s’adapter aux conditions pas toujours faciles pour travailler, se dire qu’on a bien fait de prendre un ordinateur léger.

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Et puis avoir les épaules qui pleurent à chaque fois qu’on remet le sac à dos, se sentir libre de faire ce qu’on veut, se sentir loin de tout, des problèmes, de la France, des cancans, des gens qui pinaillent pour pas grand chose, de ceux qui se croient au dessus de tout, respirer et se dire qu’on est bien là loin de tout et reprendre un cocktail.

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Le voyage, notre voyage, c’est aussi bien du sourire, que des larmes, de l’idyllique et des galères, des arnaques et des gens inconditionnellement gentils et aidant, des rencontres fabuleuses, des gens qui font confiance.

A la question, c’est quoi votre pays préféré ? Impossible de dire, honnêtement chacun nous a apporté quelque chose dans des conditions de vie bien différentes :
> La Thailande : facile, accessible à tous, des paysages magnifiques, des gens souriants. Nous avons pu louer une maison pendant 3 semaines, tout confort !
> Le Laos : des rencontres formidables avec deux allemandes et un mexicain, des contacts qui perdurent encore, de bons moments de rigolade même s’il était très difficile de travailler dans ce pays (que nous avons quitté plus rapidement que prévu).
> Le Cambodge : un vrai coup de coeur, la chance de passer 10 jours dans un hôtel tout frais payé face à la mer, les temples d’Angkor, les sourires vrais, pas commerciaux, juste pour le bonheur de rencontrer l’autre qui vient de loin, pour voir ce pays qui a tant souffert.
> Le Japon : le choc visuel, le choc des cultures, un pays qui m’a tant fascinée avant et qui a rempli l’attente que j’en avais. Peu d’endroits pour travailler sereinement car au final le wifi tout le monde l’a sur son téléphone donc aucun intérêt à le mettre dans le café… Plus difficile pour nous de travailler !
> La Corée : un autre coup de coeur, pour les gens, les plus sympas d’Asie sans hésiter (alors vous imaginez !), des rencontres fabuleuses, une connexion internet ultra haut débit, on a adoré.

Bref, chaque pays nous a apporté quelque chose, on pourrait en parler pendant des heures…

Travailler et voyager ? Oui c’est possible, dans certaines conditions pour ne pas trop se fatiguer et galérer, on vous expliquera ça bientôt, dans un livre qu’on espère sortir très vite !

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Coworking space Japon

Coworking spaces au Japon, l’exemple d’Osaka

Dans la série coworking spaces en Asie, aujourd’hui nous vous présentons Osaka et son “Jokafé” un coworking space un brin délirant ! Il faut savoir qu’au Japon le coworking est assez développé, on compte par exemple une quinzaine d’espaces à Tokyo et une dizaine à Osaka, sachant que dans la plupart des villes vous en trouverez un. Ici le travail en communauté est important surtout lorsqu’on travaille en indépendant et que les journées sont longues dans un mini-appartement.  Résultat, le concept de coworking space se développe de plus en plus au Japon, pour le bien-être des travailleurs.

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Malheureusement nous n’avons pas pu aller voir d’autres espaces de coworking à Tokyo et Kyoto mais voici une carte des différents espaces ou Jelly que vous pourrez trouver.

A Osaka, nous avions donc repéré Jokafé, grâce à son site internet complètement geek. Une touche qui nous a bien plu quand on voit parfois le sérieux des autres espaces. Celui-ci avait l’air de ne pas se prendre la tête et d’avoir une ambiance détendue, tout à fait ce qu’il nous fallait. Jokafé a ouvert il y a quelques mois, à l’initiative de Kenji Sumida un entrepreneur spécialisé dans les applications ipad. Il a donc installé ses bureaux en même temps qu’un coworking space au 6ème étage d’une immeuble à Morinomiya (sur Osaka Loop JR). Par contre, personne ne parle anglais, sauf Kenji a qui on a pu tirer quelques phrases mais pas plus. Heureusement, la gentillesse légendaire des japonais nous a aidé à avoir une discussion sur la présentation de son espace ! Contrairement aux autres espaces que nous avons pu voir en Asie, celui-ci est tenu par un japonais pour des japonais (et autres bien sûr).

Ambiance : assurément geek, androïd est roi et les petites figurines sont partout, ça donne le ton. C’est calme et lumineux, on est vraiment bien pour travailler.

Tarif : 10 euros par jour. Cela comprend le café, l’eau, le wifi, l’électricité, un rétroprojecteur et au besoin une photocopieuse.

Evènements : ils organisent leur premier Jelly ce soir !

En plus on a été gâté, on a eu des pin’s à l’effigie de Jokafé :)

J’aime le côté “Come for the space, stay for the community”, une phrase qui résume bien l’esprit coworking ici.

Sinon pour ceux qui cherchent un réseau d’entrepreneurs et d’indépendants francophones, basé au Japon, vous pouvez vous rendre sur  le site de Freelance France Japon.

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Rencontres

Rencontre avec Stéphane Busso

Aujourd’hui, nous vous présentons Stéphane Busso qui nous avait contactés via notre site Buzz Trotter, il y a quelques mois ! Stéphane est lui aussi entrepreneur nomade depuis plusieurs années et nous a pas mal conseillé pour la Thailande où il réside depuis le mois de décembre. C’est d’ailleurs grâce à lui que nous avons pu être très bien logé à Chiang Mai chez un ami américain et que nous avons pu aller au Beercamp ! Résultat il était temps de mettre à l’honneur ce monsieur :)

J’ai donc envoyé quelques questions à Stéphane, car c’était plus pratique pour tout le monde étant donné la distance (il était dans le sud de la Thailande quand nous étions au nord) et voici ces réponses :

Interview de Stéphane Busso pour Buzz Trotter

Bonjour Stéphane, peux-tu nous dire où tu vis actuellement et ce que tu fais dans la vie ?

Bonjour Julie, je vis à actuellement à Chiang Mai en Thailande et viens de passer 1 mois dans le sud à Hua Hin pour profiter de la plage tout en travaillant ! Je suis un travailleur du web, je crée, gère et expérimente des idées sur le web.

Depuis combien de temps es-tu indépendant et qu’est-ce que cela t’a apporté ?

Je suis indépendant depuis 6 mois mais j’ai une société depuis presque 4 ans que je gérais en parallèle de mon emploi salarié. Devenir indépendant donne bien sûr une grande liberté mais aussi une grande motivation où l’on apprend tous les jours.

Voyager et entreprendre, tu y crois ? Un nouveau mode de vie ?

J’y crois, surtout maintenant que je vis comme ça ! Je viens de passer 1 mois dans un appart’ à la plage combinant travail et loisirs tout en démarrant 2 nouveaux projets en collaboration à distance, je peux donc dire que ce mode de vie fonctionne, c’est même un rêve devenu réalité !

Quels sont les outils web dont tu ne pourrais plus te passer pour ton travail, maintenant que tu es loin de la France ?

J’utilise essentiellement Gmail, skype / gtalk et dropbox, un peu comme tous les indépendants qui travaillent à distance j’ai l’impression.

D’où viennent tes clients, géographiquement, et comment les trouves-tu en étant si loin ?

Jusqu’à présent, ils étaient uniquement en France et récemment j’ai trouvé un premier projet avec un Américain basé à Chiang Mai. De nouveaux projets devraient ouvrir encore la porte au coté international, donc ce n’est pas plus mal. Etant donné qu’on communique essentiellement en anglais entre entrepreneurs nomades ou expatriés à Chiang Mai, je peux commencer à avoir des clients à l’international sans souci.

Quels conseils donnerais-tu a des personnes qui souhaitent se lancer en tant que Buzz Trotter (voyager et travailler indépendamment en même temps) ?

De ne pas hésiter à franchir le pas ! Quitter le système classique tout en voyageant est source d’idées créatives et ouvre des opportunités insoupçonnées…

Où peut-on te retrouver sur internet ?

Mon projet principal qui me permet de tenter l’aventure comme un Buzz Trotter est pronostic-facile.fr et pour me retrouver le plus simple c’est twitter @sbusso.

 

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Rencontres

Rencontre avec François en Inde depuis 4 ans

Alors c’est l’histoire d’un français, qui nous a contacté sur Buzz Trotter, qui partait en Australie mais en passant par l’Inde et que nous allons retrouver au Laos pour la fête de l’eau. Vous avez suivi ? Si oui, c’est bien car ici avant de connaitre le prénom des gens, tu connais leur parcours “voyage” ! Bref Clément Esso a pour projet de “confronter les clichés et les idées préconçues des habitants d’une région du monde à ceux d’autres habitants du même monde pour ensuite les partager avec ceux qui ne peuvent en être témoin”. Un beau projet, nommé “Out of Borders” qui va lui permettre de partir à la rencontre des australiens et de leur culture.

Pourquoi nous parlons de Clément aujourd’hui ?

En fait, lors de son passage en Inde, il est allé voir un ami travailleur indépendant depuis plusieurs années là bas. L’occasion pour nous de glisser quelques questions à Clément lors de son interview. Nous avons donc appris que les outils préférés de François, pour travailler à distance, étaient Skype et les mails et que la priorité quand on a des clients à 10 000 km de distance, c’est : la communication et par dessus tout la confiance !

 

Merci à Clément Esso et François Turbelin ;)